Forum

Forum relatif au club de rugby de La Rochelle qui évolue sous les couleurs jaunes et noires

Communauté, partage, liberté d'expression !

Venez agrandir la communauté et parler de Basket - Foot - Handball - Volley - Natation, water polo - Nautisme - Athlétisme, triathlon - Stade Rochelais - Rupella Basket -
 
Skrela, le terrible baptême
Envoyé par: johnny (---.w86-201.abo.wanadoo.fr)
Date: Monday 10 September 2007 11:46:41

Skrela, le terrible baptême
08/09/2007 - 12:24

Par SYLVAIN LABBE
De Sports.fr
La Coupe du monde est bien mal partie pour le XV de France dont chaque jour, vous pourrez retrouver l'actualité dans notre journal des Bleus. Ce samedi, à Marcoussis, les Bleus, dont la nuit a été courte, se réveillent sous le choc, à l'image d'un David Skrela qui, tel un symbole, pour ses débuts dans la compétition, a sombré sous la pression de l'événement. Touché au tendon d'Achille, il sera absent pour une dirée minimum de 15 jours. A suivre aussi le "malaise" de Bernard Viviès, un record d'audience et les larmes de Marconnet...

David Skrela (Le Parisien).Skrela, comme un symbole
La France avait gardé de lui le souvenir d'un Tournoi maîtrisé et accompli l'hiver dernier. Six mois plus tard et David Skrela a renoué vendredi, sur la pelouse du Stade de France, de la pire des façons avec l'équipe de France en ratant totalement, et à l'image de son équipe, ses grands débuts en Coupe du monde. Il ne s'agit en aucun cas ici de clouer au pilori un joueur en particulier, mais force est de constater que l'ouvreur tricolore symbolise à lui seul l'incapacité des Bleus à supporter la pression qu'ils s'étaient évertués à occulter depuis leur cocon de Marcoussis. "Je n'ai rien contre Skrela, explique Olivier Magne dans sa chronique. Mais la Coupe du monde est une compétition à part et quand tu la joues pour la première fois, tu es forcément sous le coup de l'événement. On a vue des joueurs pris par l'émotion et la pression."

Du haut de ses huit sélections, le Parisien a semblé en effet inhibé et a terriblement souffert de la comparaison avec un Juan Martin Hernandez, notamment sur un jeu au pied millimétré et adapté de l'Argentin quand celui de Skrela était marqué par une grande approximation. Au côté d'un Pierre Mignoni lui aussi dépassé, c'est toute la charnière tricolore qui a sombré... Une pénalité essentielle ratée face aux poteaux (54e) et le match en enfer de l'ouvreur français s'est achevé dans la douleur. Touché au tendon d'Achille de la cheville gauche, c'est sur le banc qu'il suivra la fin de match, une poche de glace sur son articulation. L'ouvreur tricolore a passé une IRM dans la journée de samedi qui a révélé une micro-fissure au tendon d'Achille. Selon un communiqué de la Fédération française de rugby, cette déchirure "nécessitera quinze jours d'arrêt strict avec soins. Un nouveau bilan échographique sera pratiqué dans deux semaines avec le Docteur Brasseur."

Traille prend six points
Outre le cas Skrela, l'infirmerie du XV de France comptait vendredi à l'issue de la rencontre deux autres pensionnaire avec Damien Traille contraint de se faire poser six points de suture, souvenirs d'un choc reçu au niveau du crâne dès le début du match et qui le contraindra à quitter provisoirement la pelouse une dizaine de minutes sur saignement. Mais aussi Aurélien Rougerie qui, lui, déplore un point de contracture derrière la cuisse droite.

L'expérience ne fait pas tout...
La faillite mentale des Bleus vendredi face aux Pumas reste difficile à comprendre, surtout si l'on se réfère au vécu que cette équipe de France affichait au coup d'envoi de la rencontre. Le quinze de départ totalisait ainsi pas moins de... 737 sélections, soit une moyenne de près de 50 capes par joueur, contre 467 aux Argentins! A noter toutefois que le record mondial sera atteint ce samedi, à Lyon, où l'Australie présentera la bagatelle de 799 sélections face au Japon.

Viviès botte en touche...
On avait suffisamment évoqué au cours de la semaine qui avait précédé ce match d'ouverture le choix tactique du staff tricolore de placer cinq avants pour seulement trois arrières sur le banc face aux Pumas pour ne pas interroger les techniciens tricolores après ce constat d'échec. Interrogé, Bernard Viviès, l'adjoint de Laporte, était bien sûr le plus marri de cette option en sa position d'entraîneur chargé des lignes arrières, en difficulté vendredi soir mais pour lesquelles les solutions n'étaient pas légions, pour ne pas dire inexistantes sur le banc. Réponse de l'intéressé dans un sourire qui en disait long: Joker...

Record d'audience pour les Bleus
Cela ne consolera évidemment pas les Bleus mais ce match d'ouverture, bien que conclu sur le revers des Tricolores, restera comme celui d'un premier record d'audience dans cette Coupe du monde avec, selon Médiamat-Médiamétrie, 14 millions de téléspectateurs. Ce sont exactement 13 990 960 personnes qui ont suivi la difficile entrée en matière des hommes de Laporte dans la compétition. Il s'agit là, selon un communiqué, du record absolu depuis la création de Médiamétrie pour un match de rugby diffusé en prime time" mais aussi, selon TF1 du meilleur score pour un match de rugby hors celui de la finale de Coupe du monde France - Australie de 1999 qui avait réuni 14,2 millions de téléspectateurs.
La première chaîne, diffuseur officiel de la compétition, peut déjà se frotter les mains puisqu'elle réalise là sa meilleure audience tous types d'émissions confondus depuis le début de l'année. A noter que dix millions de téléspectateurs ont assisté à la cérémonie d'ouverture, ajoute le communiqué et un pic de 16,5 millions de téléspectateurs a été atteint vers 22h30, ajoute la chaîne.

Marconnet a craqué
Sa présence n'était pas prévue. Sylvain Marconnet ne devait pas être présent vendredi dans les tribunes du Stade de France pour assister à l'entrée en lice de ses coéquipiers du XV de France en Coupe du monde. Trop dur pour le pilier parisien, grand absent de cette ouverture face aux Pumas pour laquelle il aura fourni tant d'efforts avant de se résoudre à déclarer forfait en raison d'une opération de la cheville gauche fin août. Finalement bel et bien présent dans la loge de TF1, Marconnet débordé par l'émotion, n'a pu retenir ses larmes. Et c'est tenaillé par l'émotion que le Parisien a souffert à distance avec ses copains.

Ce n'est pas parce qu'il est violent que j'aime le rugby, c'est parce qu'il est intelligent.

Options: RépondreCiter


Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster des messages dans ce forum.