Forum

Forum relatif au club de rugby de La Rochelle qui évolue sous les couleurs jaunes et noires

Communauté, partage, liberté d'expression !

Venez agrandir la communauté et parler de Basket - Foot - Handball - Volley - Natation, water polo - Nautisme - Athlétisme, triathlon - Stade Rochelais - Rupella Basket -
 
Made in Toulouse
Envoyé par: johnny (---.w83-193.abo.wanadoo.fr)
Date: Wednesday 12 September 2007 11:48:08

Made in Toulouse !
12/09/2007 - 09:34

Par SYLVAIN LABBE
De Sports.fr
Consulter aussi:
FRA-NAM: Les compositions

Cinq jours après le couac face à l'Argentine, Bernard Laporte a dévoilé ce mercredi matin, à Marcoussis, la composition d'un XV de France totalement chamboulé et fort de huit Toulousains pour affronter la Namibie dimanche, à Toulouse. Pas moins de 13 changements interviennent dont les plus marquants concernent la charnière confiée au duo Elissalde-Michalak, le poste d'arrière que retrouve Poitrenaud ou encore les titularisations de Szarzewski et Chabal aux dépens des tauliers Ibañez et Pelous qui débuteront sur le banc.

Michalak et Elissalde associés face aux Namibiens. (Le Parisien)"On a perdu à quarante-cinq." Raphaël Ibañez, qui mardi, à Marcoussis, pour le retour aux affaires des vaincus de l'Argentine, n'avait pas fui ses responsabilités en se présentant en conférence de presse, flanqué de Yannick Jauzion, l'un de ses plus fidèles lieutenants, avait aussi profité de cette reprise de parole pour signifier que si les joueurs présents vendredi dernier sur la pelouse du Stade de France étaient les premiers responsables de ce couac inaugural, le staff, à savoir les quinze membre de l'encadrement, portait lui aussi une part dans ce si voyant dérapage...

Moins de vingt-quatre heures plus tard et Bernard Laporte, dont on avait pu penser à travers certains indices qu'à l'approche de cette Coupe du monde, il lâchait la bride à son effectif pour mieux le responsabiliser, s'est donc chargé de rappeler qui était le patron. Et la volonté d'Ibanez et des tauliers du groupe de s'emparer des clés du camion pour mieux se racheter semble avoir fait long feu même si Jo Maso, toujours prompt à ramener l'harmonie à Marcoussis, a tenu d'emblée à écarter toute idée de sanction: "Ce serait une erreur de penser que cette décision revient à faire le procès d'Ibañez. Il est dans le groupe et nous avons toujours dit que nous jouons à vingt-deux. Après la Namibie, on joue cinq jours plus tard contre l'Irlande. On a donc placé des cadres sur le banc mais on a besoin que ces joueurs soient là dont Ibañez qui est incontournable". Et Laporte d'apporter à son tour son explication: "Et puis il n'a pas 25 ans, il y a des composantes physiologiques à prendre en compte." On se dit tout de même que le talonneur et capitaine des Bleus, qui appréciera sans doute d'être catalogué comme un vétéran à peine capable d'enchaîner deux matches, ne sera pas le mieux placé depuis le banc de touche, dimanche, au Stadium de Toulouse, pour mener l'opération rachat tant attendue. Car Ibañez, tout comme Fabien Pelous, Yannick Jauzion, Imanol Harinordqouy ou Aurélien Rougerie (l'une des rares satisfactions face aux Pumas), pourtant avides de revanche, sont invités à méditer le revers initial et ne débuteront pas au coup d'envoi.

Du beau monde en tribunes...

Au total, ce sont pas moins de treize changements, dont un de position, auxquels ont procédé Laporte et son staff qui n'ont maintenu leur confiance qu'à seulement trois éléments: le pilier Pieter De Villiers, le centre Damien Traille, ainsi que Cédric Heymans, qui retrouve son aile après une pige à l'arrière qui ne restera pas dans les mémoires... Et si les tauliers Ibañez et Pelous sauvent leur tête parmi les vingt-deux, la liste des victimes des Pumas laisse de sacrés clients sur le carreau. "On voulait surtout montrer aux autres qu'ils sont au même niveau dans nos têtes et qu'ils doivent jouer, tente encore de d'expliquer Laporte. A leur place, je n'aurais pas compris que ceux qui avaient attaqué le premier match et n'avaient pas été bons continuent à jouer. Sanction, je n'utiliserai pas ce mot, on n'est pas à l'école, on n'a pas à sanctionner. Nos joueurs on les aime et on les accompagne. Mais on leur a dit qu'ils n'avaient pas été bons."

De Thion à Mignoni en passant par Dominici, les tribunes du Stadium accueilleront donc du beau monde dimanche. Si les cas Milloud et Betsen, dont on peut penser qu'ils sont préservés en vue du choc face à l'Irlande qui interviendra cinq jours plus tard, inspirent moins la notion de sanction, il n'y a bien que le pauvre Sébastien Bruno, seul Tricolore, à la différence de Lionel Beauxis ou de Nicolas Mas qui intègrent le groupe, parmi les trente encore une fois écarté de la feuille de match et invité à enfiler une deuxième fois le costume, pour s'interroger sur les intentions du staff à son égard...

Si par ses conséquences, elle incite à scruter les tribunes, cette grande lessive ne doit pas pour autant en faire perdre de vue l'essentiel, à savoir le terrain et les quinze qui, dimanche, seront invités à relever la tête. Dans la Ville Rose, c'est un XV de France à forte coloration toulousaine qui se produira puisqu'ils seront huit joueurs du Stade présents au coup d'envoi avec en chef de file un Jean-Baptiste Elissalde promu capitaine deux ans après une première double-expérience en tournée dans l'hémisphère sud en 2005. Le demi de mêlée formera avec son compère Frédéric Michalak la charnière tricolore. A leurs côtés, rien que du familier puisque les lignes arrières, à l'exception de David Marty de retour au centre au côté de Damien Traille, seront 100% toulousaines avec la réhabilitation de Clément Poitrenaud au poste d'arrière, la pointe d'un trident où Vincent Clerc et Cédric Heymans ne seront pas dépaysés aux ailes. "On joue sur le fait que le match se jouera à Toulouse et que ces joueurs seront supportés par leur public et voudront briller", souligne Maso.

Devant, du Toulousain, rien que du Toulousain ou presque également avec une troisième ligne entièrement recomposée là aussi sur une forte base stadiste avec le duo Nyanga-Dusautoir accompagnant Julien Bonnaire. Il n'y a bien que la deuxième ligne pour échapper à la vague toulousaine avec les titularisations de Lionel Nallet et de Sébastien Chabal. Enfin, devant, au côté de Szarzewski et De Villiers, Jean-Baptiste Poux complètera cette marque rouge et noir...

Ce n'est pas parce qu'il est violent que j'aime le rugby, c'est parce qu'il est intelligent.

Options: RépondreCiter


Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster des messages dans ce forum.