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Propos de Régis Sonnes lors de la conférence de presse du mardi 18 mars
Écrit par Administrateur
19-03-2008
Comment accueillez vous la décision de votre licenciement ?
Je m'y attendais, c'est la règle du jeu, quand on s'engage dans une voie d'entraîneur on a toujours dans ses bagages un ticket licenciement. Il est sorti aujourd'hui et je l'accepte.

Avez vous senti les signes avants coureurs?
Oui et depuis mon arrivée, les signes avant coureurs je les avait déjà la saison dernière.

Avez vous pensé que les choses allaient changer parce que vous aviez la direction sportive ?
Je pensait que ça allait changer de par les orientations prises en fin de saison précédente, aussi parce que j'avais plus d'expérience, enfin parce qu'il y avait avec moi des narbonnais comme comme Laurent Balue et Gilles Belzon et que je sais que la fibre narbonnaise est un plus dans ce club. Les trois premiers mois de préparation, il n'y avait pas de signe alarmant mais a partir du moment ou il a fallu faire des équipes, faire des choix, ça été très compliqué. A partir de là le discours est passé plus difficilement et j'en prend une partie de responsabilité car c'est du management. Le début de saison nous a plombé l'ambiance.

Estimez vous avoir eu le matériel humain nécessaire ?
Joker

Est ce que tu estime que les joueurs vous on lâché samedi face a Blagnac ?
Consciemment ou inconsciemment y a des signaux qui ont été donné et pas que samedi.L'entente sur le terrain, les débuts de matchs calamiteux et les l'équipe qui propose du jeux quand le match est déjà plié. On a tenté plusieurs stratégie tout au long de la saison, l'écoute d'abord, ensuite taper du poing sur la table, des changement de stratégie sur le terrain et le fait de demander a certains joueurs sur le dernier match de se reposer et d'aligner une équipe peut être plus jeune mais plus fraîche en terme d'enthousiasme, vous avez vu le résultat. Continuer comme cela aurait été du suicide.

Quel est votre regret sur votre passage à Narbonne ?
De ne m'être pas fait aimer par les joueurs, au delà de la performance et de ce qui restera inscrit sur le papier, j'étais venu ici pour vivre une belle aventure humaine et de ce côté là c'est un échec. C'est d'autant plus un échec que c'est de là que découle beaucoup de nos difficultés. Le rugby c'est beaucoup d'affectif et là je n'ai pas su tisser le lien.

Dernière mise à jour : ( 19-03-2008 )

Ce n'est pas parce qu'il est violent que j'aime le rugby, c'est parce qu'il est intelligent.

Fair play le Sonnes

" Quand on lit ce qu'on lit, que l'on entend ce que l'on entend on se dit que l'on a raison de penser ce que l'on pense."