Personnellement, tu as pris part à 16 rencontres cette saison, toutes compétitions confondues. A 36 ans, c’est en quelque sorte une seconde jeunesse ?
Je m’étais blessé justement contre La Rochelle la saison dernière à Ernest Wallon. Je me posais vraiment la question de savoir si je devais continuer ou non. En y réfléchissant, je me suis dis que c’était un beau challenge pour jouer encore une saison au plus haut niveau.
J’ai mis un peu de temps à revenir mais aujourd’hui, j’ai retrouvé mes sensations et je suis très fier d’avoir pu surmonter cette blessure.
Il me reste encore une saison de contrat avec La Rochelle, et je vais pouvoir repartir, je l’espère, sur une saison sans blessures. J’avais besoin de connaître autre chose que le Stade Toulousain, et c’est une très bonne expérience que je vis ici. Très franchement, c’est un super moment qui nous attend à Toulouse, et je suis super excité à l’idée de refouler la pelouse d’Ernest Wallon.
Un joueur comme Florian Fritz, que tu as côtoyé durant de nombreuses années, prendra sa retraite à la fin de la saison. Un petit mot à ce sujet ?
Flo est un joueur entier, avec qui tu peux partir au bout du monde. C’est une personne qui est toujours là pour ses potes. On ne compte pas beaucoup de garçons comme lui dans le monde du rugby. Cela sera très bizarre de le voir fouler la pelouse d’Ernest Wallon pour la dernière fois. Vincent Clerc arrête aussi, c’est une génération qui tourne la page. Je serai le prochain sur la liste (rires). Il y aura beaucoup d’émotions dans le stade, dans l’équipe du Stade Toulousain, car c’est un grand bonhomme qui tire sa révérence.
Vous vous déplacez à Toulouse avant de recevoir à domicile le Stade Français. Comment abordes-tu cette dernière ligne droite ?
On se déplace dans un premier temps au Stade Toulousain, chez une équipe qui, de toute évidence, est en grande forme et se trouve dans une dynamique hyper positive. Cela faisait un bon bout de temps que je n’avais pas vu le Stade à ce niveau-là. Les mecs s’éclatent sur le terrain, cela se ressent. On ne sera pas favoris lors de ce match, c’est une évidence. Nous n’avons pas la prétention de dire que nous nous déplaçons à Toulouse pour gagner. Mais on jouera notre carte à fond !