Re: Atonio, Retiere, Bourgarit et Priso
Envoyé par:
Dede-ASR
(---.w90-78.abo.wanadoo.fr)
Date: Friday 11 May 2018 14:52:44
Fakato écrivait:
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> Je voudrais bien que tu nous expliques en quoi il
> est plus facile de casser un contrat de travail
> entre un entraineur et son employeur plutôt
> qu'entre un joueur et son employeur.
>
> Un contrat étant la rencontre de deux partis,
> volontaires, à partir du moment où l'un des deux
> partis ne souhaite plus honorer ce contrat, il est
> très souvent préférable pour tout le monde de
> trouver un accord à l'amiable plutôt qu'en
> contraignant qui que ce soit à maintenir une
> situation insupportable. C'est très exactement ce
> qu'explique d'ailleurs le communiqué du Stade
> hier.
C'est pas faute d'avoir insisté sur le "en pratique" ...
Je suis sur un forum de rugby, et je traite suffisamment du droit du travail dans ma vie perso/pro pour y passer du temps ici ou d'avoir des leçons spécifiques à en tirer. Je le dis en toute honnêteté et sans prétention, je sais de quoi je parle, donc je n'en parle qu'en pratique ici.
Je ne vais pas ressortir des lois, de la jurisprudence, pour ensuite l'appliquer en l'espèce bien que mon code du travail se trouve à ma gauche alors que je rédige ce poste.
Convaincre le manager désireux de partir, est bien plus compliqué de par son poids, sa place dans la hiérarchie, et de ses prérogatives.
C'est plus dur malgré la présence d'un contrat. Ce facteur de contrat, d'engagement consensuel, tu peux l'appliquer en argument plus aisément à un joueur, à lui rétorquer qu'il s'est engagé récemment, qu'il doit tenir sa position.
Un entraîneur/manager ayant une place bien plus importante, EN PRATIQUE, il se trouve que lorsqu'il y a paralysie, le persuader de rester est bien trop complexe. ça débouche sur une "obligation" de rupture conventionnelle vu son poste dans la hiérarchie.
Le joueur est davantage soumis à sa hiérarchie, a un lien de subordination plus dur envers son club. Ce n'est pas de la théorie, légale ou non, c'est de la pratique pure et simple. Après, on en pense du bien ou pas, ce n'est pas la question, juste un constat.