fusions
Envoyé par:
l'amiral
(---.macropus.jmsp.net)
Date: Friday 11 March 2005 10:01:02
A l'heure où la chasse aux dollars est une condition sine qua non pour jouer dans l'élite, il s'agit de fusionner les caisses et de rassembler les partenaires de la région.
Est il si utopiste de croire que deux clubs comme le SAR et l'ASR pourraient s'entendre pour créer un club digne du top 14 ?
à La Rochelle; 120000 habitants avec les alentours,
à Rochefort, 80 000 habiitants avec les alentours,
on dépasserait largement la zone d achalandise de l USAP et on approcherait celle du SBUC ou du CABBG.
et qui dit achalandise, dit sponsors !
on arrive à un tournant du rugby professionnelle, et, il s'agit de ne pas rater le virage sinon adieu l'élite, adieu le rêve, adieu le rayonnement de ce jeu dans notre pays de cocagne.
La Rochelle 2012 fera de notre ville un phare du sport, et, c'est le moment où jamais de sauter dans le bon bateau pour hisser le drapeau d'un "club du pertuis" ou d'un "club des 2 iles" ou d'un "club Armement Aunis Atlantique" etc......
que les esprits chagrins ne me parlent pas des différences historiques des deux clubs, car rien n'effacera leurs histoires respectives, comme rien n'empechera la marche en avant du sport pognon.
Finalement, on peut seulement se demander s'il n'est pas encore plus utopiste de croire que La Rochelle, seule, pourrait se hisser et rester parmi les plus ambitieux pour devenir l'exemple et la locomotive d'une jeunesse que nous voulons voir adhérer à des valeurs essentielles pour l'accomplissement d'un homme et d'une femme de valeur.
ci dessous, l'extrait de l'article du sud ouest de ce matin concernant la fusion du cabbg et du sbuc, article qui réveilla chez moi cette vieille idée d'un club de cousins, que dis je, d'un club de frères.
"Les partenaires sont pressés : Laurent Bonamy
Le projet a été reçu très favorablement du côté des principaux sponsors des deux camps. Pour eux, il y a urgence, sinon, Bordeaux ne retrouvera plus d'équipe de haut niveau dans les années à venir. « C'est un très bon projet, indique Frédéric Martin, le PDG de Lou Gascoun, également responsable des partenaires du CABBG. On veut une grande équipe à Bordeaux. La ville a le potentiel économique. C'est le moment d'y aller. Les affaires qui traînent ne se font pas en général... »
Le principal sponsor du Stade Bordelais est Eiffage. « Nous sommes partenaires depuis plus de dix ans, note Philippe Moulia, directeur adjoint d'Eiffage construction atlantique et président du Stade Bordelais omnisports. A cette époque, on ne parlait pas du tout d'équipe d'élite. Nous n'avons pas d'ambition personnelle, mais nous souhaitons participer à cette future grande équipe. On pousse vers une union très large, au-delà du Stade Bordelais et du CABBG. »
EDF a rejoint cette saison les partenaires leaders du Stade Bordelais. « Pour espérer voir une équipe d'élite à Bordeaux, il faut raisonner à l'échelle communautaire, estime également Michel Castan, directeur de cabinet de la délégation régionale. Un rapprochement irait dans le bon sens. Nous avons l'opportunité d'accompagner cette future grande équipe dans la métropole régionale. Le projet sportif proposé est séduisant. Passons à la vitesse supérieure. »
Hervé Valverde, le patron du Bistro du Sommelier à Bordeaux, est lui engagé avec le CABBG et le Stade Bordelais : « Ce projet est une très bonne chose. Les deux clubs ne peuvent plus se la jouer en solo, sinon il n'y aura plus d'équipe de haut niveau. J'aide les deux, mais je n'obtiens pas vraiment de retour. Avec une grande équipe, ça changerait tout. On remarque d'ailleurs que le potentiel public a chuté depuis le début de la saison, si on additionne la moyenne de spectateurs dans les deux stades. En clair, il ne faut plus attendre. »