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B DULIN .....tout puissant
Envoyé par: papate17137 (---.w86-233.abo.wanadoo.fr)
Date: Sunday 21 March 2021 09:16:57

[www.rugbyrama.fr]


article qui resume bien son match .......

"" si vous voulez que la vie vous sourie ,apportez lui d'abord votre bonne humeur"" B Spinoza



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COUP DUR POUR V MERLING
Envoyé par: papate17137 (---.w86-233.abo.wanadoo.fr)
Date: Monday 22 March 2021 10:02:19

[www.minutesports.fr]

"" si vous voulez que la vie vous sourie ,apportez lui d'abord votre bonne humeur"" B Spinoza

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INTERWIEV DE G ALLDRITT
Envoyé par: papate17137 (---.w86-233.abo.wanadoo.fr)
Date: Monday 22 March 2021 10:03:09

[www.minutesports.fr]


VIDEO

[rmcsport.bfmtv.com]

"" si vous voulez que la vie vous sourie ,apportez lui d'abord votre bonne humeur"" B Spinoza



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article sur V MERLING
Envoyé par: papate17137 (---.w86-233.abo.wanadoo.fr)
Date: Thursday 25 March 2021 10:06:04

S O d 'hier soir

[www.sudouest.fr]

autres liens

[www.msn.com]

[www.minutesports.fr]

maintenant on sait tout........

"" si vous voulez que la vie vous sourie ,apportez lui d'abord votre bonne humeur"" B Spinoza



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qui le connait ?? article sur sa mission......
Envoyé par: papate17137 (---.w86-233.abo.wanadoo.fr)
Date: Thursday 25 March 2021 16:51:47

S O DU JOUR

""Au Stade Rochelais, le Néo-Zélandais Johnny Claxton fait le lien entre tous les staffs
Responsable de la performance du club à la caravelle, le Rochelais planifie les semaines d’entraînement afin d’optimiser les capacités des joueurs. Un rôle rendu plus capital par le contexte aléatoire

Réaliser un rêve tient parfois à peu de choses. Johnny Claxton, responsable de la performance du Stade Rochelais depuis 2019, peut ainsi remercier la neige. Rugbyman et étudiant à Auckland, à l’orée des années 2000, le Kiwi rêvait de la France. Diplômé en préparation physique, il officie pourtant dix ans dans son pays, auprès des Blues et des All Blacks Sevens, l’équipe nationale de rugby à 7. Mais le Vieux Continent l’attire encore. “En Nouvelle-Zélande, le rugby c’est cool, mais les saisons sont fragmentées. En Europe, surtout en Top 14, ce sont des vraies compétitions. J’avais déjà travaillé en Super Rugby, il restait juste les All Blacks, sourit-il. Le rugby permet aussi de vivre d’autres expériences. J’avais ce rêve, cette ambition.”

En 2012, il débarque à Dublin, en Irlande, et travaille deux ans au Leinster avec Jono Gibbes. Le très haut niveau européen ne compense pas le coût élevé de la vie. Il rallie pour trois ans le Pays de Galles et les Ospreys, où il côtoie cette fois Chris Gibbes, frère aîné de Jono. C’est là que la neige joue le rôle de la bonne fée… Elle contraint à reporter au lendemain un match à Grenoble, en Challenge. Il discute avec l’Irlandais Bernard Jackman, à la tête des Isérois, qui lui parle d’un poste de préparateur physique. Les portes de la France s’ouvrent. Mais en Isère, Jackman est remercié quelques mois plus tard et Grenoble descend. Il est en Pro D2 quand Jono Gibbes lui présente le projet rochelais.

Il n’est peut-être pas sur le terrain tous les jours, mais il a une réflexion élargie qui m’aide beaucoup » Jono Gibbes

« Une vision globale »

À l’Apivia Park, il occupe un rôle peu connu dans le rugby français : responsable de la performance. Il fixe la « philosophie, l’organisation et la stratégie » de la performance physique, quand Philippe Gardent est responsable des préparateurs physiques et du contenu quotidien des séances. « Au-delà de ça, j’ai un rôle avec le staff médical, des consultants extérieurs comme les nutritionnistes », poursuit Claxton. Il échange aussi avec le staff technique. Le but, coordonner le planning et optimiser les capacités des joueurs.

« Il a beaucoup d’expérience et de connaissances, avec une vision globale. Il n’est peut-être pas sur le terrain tous les jours, mais il a une réflexion élargie qui m’aide beaucoup », souligne Jono Gibbes. « Je dois anticiper et organiser les charges d’entraînement, l’intensité, pour être performant chaque semaine avec des contextes différents, relaie son compatriote. C’est important de faire des choses différentes chaque semaine. »

Déjà tourné vers la suite

Car Johnny Claxton est encore plus convaincu que le mental fera la différence finale, tant le Covid a tout changé : « C’est une saison sans précédent, on le crée. » Si le premier confinement a régénéré - et mis au jour la nécessité de donner des clés psychologiques aux joueurs, la prochaine mission du Néo-Zélandais -, les Rochelais ont aussi enchaîné 24 semaines sans couper, d’octobre au match à Castres, le 6 mars. Une gageure.

« Normalement, on travaille sur des blocs comprenant entre 4 et 8 semaines. Ça permet de fixer des objectifs, des cibles, explique Claxton. Au-delà, c’est compliqué d’enchaîner, de donner de la visibilité. » Les Jaune et Noir ne s’en sont pas trop mal tirés. Désormais, il anticipe un bloc qui pourrait compter 14 matchs si l’équipe brille en Champions Cup et ne termine 1re ou 2e en Top 14. Il planche aussi sur la prochaine présaison : certains pourraient avoir des vacances allongées afin de rentrer chez eux, ce qui nécessite de préparer quelques Espoirs.

Il n’en oublie pas pour autant les matchs à venir, dont le choc à Bordeaux samedi. « Les bases sont là, maintenant, c’est du réglage avec des besoins individuels. C’est compliqué, ça prend plus de temps à organiser, il faut être plus précis entre nous, avec une approche holistique, confie le Néo-Zélandais. Tous les joueurs n’ont pas le même état d’esprit en fonction de leurs situations. On fait des questionnaires, des face-à-face, pour prendre des informations et donner des conseils. En début de saison, on a de la marge. Plus maintenant. Mais on a un potentiel énorme, un bon équilibre. Notre défi, c’est de donner confiance aux joueurs. »

Castres, une anomalie

« Cette défaite à Castres (22-15) avant la trêve, on a pu la sentir dans la semaine. Le CO était en vacances juste avant alors que nous étions en fin de bloc. On venait de jouer le Racing, Toulon, Paris et Toulouse, on avait beaucoup donné, avec une forte charge émotionnelle. On avait déjà un peu coincé contre Paris. Au niveau international, on sait que jouer 3 matchs à haut niveau, c’est dur. 4, c’est toujours compliqué, parce que même si tu manques de gaz, la différence, c’est la charge émotionnelle. Or, contre Toulouse déjà, on avait fait des erreurs, manqué de rythme… »

"" si vous voulez que la vie vous sourie ,apportez lui d'abord votre bonne humeur"" B Spinoza

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site off du stade article
Envoyé par: papate17137 (---.w86-233.abo.wanadoo.fr)
Date: Saturday 27 March 2021 20:14:25

[www.staderochelais.com]

"" si vous voulez que la vie vous sourie ,apportez lui d'abord votre bonne humeur"" B Spinoza



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S O DU SOIR
Envoyé par: papate17137 (---.w86-233.abo.wanadoo.fr)
Date: Saturday 27 March 2021 21:03:06

[www.sudouest.fr]

"" si vous voulez que la vie vous sourie ,apportez lui d'abord votre bonne humeur"" B Spinoza

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de la lecture .....suite UBB/LR
Envoyé par: papate17137 (---.w86-233.abo.wanadoo.fr)
Date: Sunday 28 March 2021 10:11:03

[www.francebleu.fr]

[www.minutesports.fr]

[www.msn.com]

"" si vous voulez que la vie vous sourie ,apportez lui d'abord votre bonne humeur"" B Spinoza

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pour info dans SO DU JOUR
Envoyé par: papate17137 (---.w86-233.abo.wanadoo.fr)
Date: Monday 29 March 2021 10:55:04

page 26 article sur le groupe et interview de SKELTON .

"" si vous voulez que la vie vous sourie ,apportez lui d'abord votre bonne humeur"" B Spinoza

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Botia dans l'équipe
Envoyé par: David (---.w82-124.abo.wanadoo.fr)
Date: Wednesday 31 March 2021 16:47:01

[www.lequipe.fr]


Botia, le démolisseur fidjien de La Rochelle

Dans les stades vides, comme samedi à Bordeaux, les percussions du Fidjien résonnent de toute leur violence. Après une période de doute et de blessures, le centre rochelais est de retour.


Levani Botia, ici en février contre Toulouse, apporte beaucoup au jeu de La Rochelle ces dernières semaines. (N. Luttiau/L'Équipe)

Yann Sternis
mis à jour le 30 mars 2021 à 15h54

Questionner des joueurs de Top 14 sur Levani Botia, c'est obtenir deux types de réaction : chez ses adversaires, l'esquisse d'un rictus, fruit d'une expérience douloureuse avec le Fidjien ou d'une observation judicieuse de son style de jeu. Et chez ses partenaires, un sourire mi-impressionné, mi-soulagé de jouer à ses côtés. Car le Rochelais est l'un des joueurs les plus durs à l'impact du Championnat. Du temps désormais lointain des stades pleins, il avait l'habitude de faire pousser un râle au public en attaquant la ligne de défense adverse. Le silence des huis clos donne désormais à entendre l'étendue de sa puissance dans les collisions.

Samedi, à Bordeaux, le Fidjien de 32 ans a signé une prestation complète et aboutie, comme souvent cette saison. Offensivement, il a été la rampe de lancement de son équipe, jouant un rôle décisif sur les trois essais rochelais (sans compter celui qui lui a été refusé) : sa course en leurre a piégé Ben Botica sur la combinaison du premier, il a inscrit le deuxième et a percé la défense bordelaise puis donné une passe décisive à Jules Favre sur le troisième. Défensivement, il a par ailleurs plaqué à tour de bras et s'est imposé dans les rucks. « C'est notre talisman, un énorme joueur pour nous, a estimé un autre phénomène, Will Skelton, après la partie. Il aide beaucoup notre ligne arrière et sa défense a été presque irréelle, avec une grande présence dans les rucks. »

« On connaît l'importance de certains joueurs qu'il y a dans ce Championnat... quand ils sont à ce niveau, on les regarde d'une autre façon, confirmait Grégory Patat. Certains de nos adversaires regardent avant de nous jouer si Botia est bien sur la feuille de match. Ils vont regarder encore. »

Pourtant, le Fidjien, discrètement débarqué à La Rochelle en 2014, était apparu moins dominant ces dernières saisons. Son repositionnement en troisième ligne, en 2017, avait bouleversé ses habitudes. Surtout, ses deux ruptures du ligament croisé d'un genou, en avril 2016 puis en avril 2018, alors qu'il était repassé au centre, l'avaient handicapé.

« Avant l'arrivée du Covid, l'an passé, j'essayais de rattraper mon retard, témoigne le joueur. Ç'a été dur, j'ai presque manqué deux saisons à cause de ces deux opérations. Ç'a été long de revenir, ça me prenait beaucoup d'énergie. À mon retour dans le groupe, je ne me sentais pas toujours à l'aise avec mon genou, dans mon esprit, j'étais presque toujours blessé. À chaque fois que je me sentais un peu faible, je me disais que je pouvais rechuter et, de nouveau, perdre une saison. Je perdais ma confiance. Mais j'ai travaillé dur, et trois ans après, je l'ai retrouvée. Quand mon esprit est OK, tout suit. Je suis à mon poids de forme, 103 kg. Physiquement, je me sens de mieux en mieux. »

Voilà donc le chouchou de Deflandre relancé vers les sommets, à coups de charges destructrices et de chasse au porteur du ballon rageuse, au coeur d'un système défensif agressif qui semble taillé pour ses larges épaules. « Il est toujours à 100 %, estime son coéquipier Victor Vito. J'adore jouer à ses côtés. De la première à la 80e minute, il chasse le ballon, il est énorme. Quand il porte le ballon, quand il plaque... avec lui, il n'y a jamais de "je suis fatigué". Même quand son corps est usé, il y va. Ce sont ses qualités. À nous, coéquipiers et staff, de prendre soin de lui, parce que lui veut toujours être à fond. »

Samedi, à Chaban-Delmas, l'homme au bandeau blanc a d'ailleurs fini par sortir du terrain en boitillant en fin de match, visiblement touché à une cuisse. Le staff rochelais devrait garder un oeil inquiet sur l'évolution de cette blessure, alors que les matches à élimination directe de Coupe d'Europe se profilent et que la phase finale de Top 14 se dessine. Déjà privée de son centre à tout faire Jérémy Sinzelle, La Rochelle espère pouvoir compter sur la présence du démolisseur fidjien pour ces échéances. Tout le contraire de ses adversaires.

publié le 30 mars 2021 à 00h05
mis à jour le 30 mars 2021 à 15h54

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Lacroix dans l'Equipe
Envoyé par: David (---.w82-124.abo.wanadoo.fr)
Date: Wednesday 31 March 2021 17:17:15

[www.lequipe.fr]


La nouvelle vie de Gabriel Lacroix, ancien joueur de La Rochelle


Gabriel Lacroix compte une sélection avec l'équipe de France. (A. Réau /L'Équipe)

Officiellement retiré des terrains depuis un mois après avoir tenté pendant trois années de se remettre d'une vilaine blessure au genou droit, l'ex-international Gabriel Lacroix se cherche, à seulement 27 ans, un nouvel horizon.

Yann Sternis
31 mars 2021 à 00h00


S'il n'y avait cette fleur noire tatouée sur le dos de sa main droite, il pourrait passer pour un employé de bureau modèle. Chemise à carreaux verts et blancs, cheveux longs soigneusement peignés, Gabriel Lacroix a, l'air de rien, commencé à écrire un nouveau chapitre de son existence. Deux semaines après avoir annoncé la fin de sa carrière sportive, voilà l'ancien ailier vedette devenu stagiaire dans les bureaux du Stade Rochelais, adossés à son ancien terrain de jeu, le stade Marcel-Deflandre. « J'en avais marre de ne rien faire, je voulais travailler, connaître le milieu de l'entreprise, parce qu'au final, jusqu'ici, je n'ai fait que du rugby », lâche-t-il humblement, à l'ombre de la tribune Jackson.

Gabriel Lacroix l'avoue sans honte, il se sent un peu perdu et effrayé. Devant lui, un horizon vierge et vertigineux. Dans son dos, une carrière de joueur « courte et intense ». Et une blessure au genou droit qu'il a désespérément combattue pendant trois ans. « Mais je me sens mieux depuis que j'ai mis un terme à ma carrière, souligne-t-il. J'ai l'impression de m'être délesté d'un poids en l'annonçant. J'étais toujours sous contrat avec le club, rattaché à mon statut de rugbyman. Ça m'empêchait de basculer sur un projet de reconversion. Psychologiquement, je n'y arrivais pas. C'est con, parce que j'avais du temps. Alors, même si je savais depuis un moment que le "matériel" était fini, je peux vraiment tourner la page. »


Recruté à l'intersaison en provenance d'Albi (Pro D2), l'ailier Gabriel Lacroix dispute son premier match de Top 14 avec La Rochelle. Une rencontre perdue à domicile contre Clermont (6-44), le 22 août 2015. (A. Réau /L'Équipe)

Pour mieux mesurer les épreuves que Lacroix a traversées, il faut d'abord rembobiner le fil de sa carrière. Début 2018, le Gersois de 24 ans, passé par Auch et Albi, est une valeur sûre du Top 14 et montante de l'équipe de France. Avec le Stade Rochelais, l'ailier, explosif et efficace, enchaîne les performances et les essais. À l'échelon international, il vient d'inscrire un doublé avec l'équipe de France B contre la Nouvelle-Zélande B, puis de marquer un autre essai pour sa première et seule cape avec les Bleus contre le Japon.

Ces belles promesses vont, comme son genou droit, se fracasser le 13 janvier à Belfast sur la pelouse du Ravenhill Stadium, lors d'un match de Coupe d'Europe contre l'Ulster.

De ce maudit après-midi d'hiver, Lacroix se souvient un peu d'un « temps pourri » et beaucoup d'une blessure aux contours anodins. « Je me fais ça tout seul, après un saut où je décolle de 20 cm, la hauteur d'une marche, se remémore-t-il. C'est ridicule, des sauts comme ça, j'en ai fait des milliers. Je n'ai pas d'explication à cette blessure, j'ai arrêté d'en chercher. Le staff médical a d'abord pensé que c'était les croisés. Le soir du match, ils me demandaient de poser le pied au sol pour drainer mon genou. Mais j'en étais incapable, le retour en avion a été un calvaire. Les examens ont montré que c'était une fracture avec déplacement du plateau tibial externe. Ce qui veut dire que le haut du tibia s'était décroché. Et toute l'articulation avait pété, le cartilage, le ménisque. C'est une blessure qu'on voit plus chez les accidentés de la route. »

La suite a ressemblé pour l'ancien joueur à un chemin de croix, balisé par trois lourdes opérations et des mois de rééducation, de doutes, de douleurs et d'espoirs déçus. Dix mois après sa blessure, le joueur a ainsi entrevu son retour, allant jusqu'à rejouer avec les Espoirs rochelais. « Il pensait avoir fait plus de rééducation que ce qu'il fallait, mais il n'a pas tenu ce match à cause de la douleur, ça n'allait pas du tout », se rappelle Émeline Roy, la compagne du joueur.

« Moralement, ça a été le yo-yo permanent, confirme Lacroix. Parfois, il y avait un ras-le-bol, les nerfs lâchaient, je courais en serrant les dents et en pleurant en même temps. Quand j'avais la chance de faire une séance de course en extérieur où je me sentais bien, c'était l'euphorie, je pensais enchaîner les entraînements. Et le lendemain, les douleurs revenaient, impossible de repartir sur une séance. »

Quelques mois après cette tentative de retour à la compétition, le joueur repassera sur le billard. « C'est à ce moment que je me suis dit que ce serait dur de revenir, se souvient-il. J'avais de grosses douleurs. On pensait que c'était causé par la plaque et les vis qui avaient été installées lors de la première opération, alors on m'a retiré ce matériel. Mais je savais au fond de moi qu'il y avait autre chose. » Nouvelle séquence de rééducation, nouvel échec... Et une vie de rugbyman de haut niveau qui s'éloigne progressivement. « J'étais au centre d'entraînement tous les jours, avec Lylian (Barthuel), le kiné, qui ne m'a pas lâché, comme les médecins, ressasse-t-il. J'ai tout essayé, jusqu'au bout. Au début, vis-à-vis du groupe pro, c'était compliqué. À la fin, je les regardais en ayant l'impression de ne jamais avoir été avec eux. Je venais, je faisais des soins, j'essayais de courir, je refaisais des soins, je repartais. Et pareil le lendemain. Je regardais le terrain à travers les vitres. »


Lors d'un déplacement à Bayonne, le 23 décembre 2016, Gabriel Lacroix marque les esprits en inscrivant quatre essais en onze minutes, ce qui lui permet de prendre la tête des marqueurs du Top 14. (R. Perrocheau /L'Équipe)

Une troisième opération, subie l'an dernier, a eu de faux airs de dernière chance. « Les médecins m'avaient bien fait comprendre qu'il s'agissait plus d'une intervention de confort, avance Lacroix. Mon ancienne fracture était toujours en souffrance, ça s'était mal solidifié, j'avais encore des problèmes de ménisque externe, de cartilage. La morphologie de ma jambe avait bougé parce que mon plateau tibial s'était affaissé. On m'a fait une ostéotomie de varisation. En fait, on m'a coupé le tibia pour essayer de me remettre la jambe dans l'axe. Mais les médecins ont réussi à ne pas déconner, je ne suis pas comme ce personnage du film les Sous-Doués (comédie de Claude Zidi, datant de 1980), avec une jambe plus courte que l'autre », finit-il par plaisanter.

Derrière cette légèreté de façade, se cache pourtant une réalité plus angoissante. « Je pense que ces opérations étaient les moments les plus durs pour lui, estime sa compagne. C'est un phobique de l'hôpital, des anesthésies. Il ne me le disait pas, mais je voyais bien qu'à chaque fois qu'il devait repasser sur la table, c'était difficile pour lui. La dernière opération, la plus grosse, il n'en voulait pas. J'ai poussé pour qu'il la fasse, parce qu'il ne s'agissait plus de jouer ou non au rugby, mais de sa vie de tous les jours. »

« Son combat, au-delà du rugby, c'était de pouvoir vivre normalement, ne pas souffrir après avoir marché trente minutes », confirme son ami et ex-coéquipier Pierre Aguillon. Las, les douleurs de Gabriel Lacroix ne l'ont pas quitté. « Elles sont de deux sortes, pose-t-il calmement. Il y a celles arrivant de manière aléatoire, comme des petits coups de couteau sur l'extérieur du genou, après avoir fait un geste banal avec ma jambe. Et il y a celles, plus lancinantes, qui interviennent après avoir produit un effort physique. Par exemple, ce week-end, je suis allé courir avec un ami. Là, je passe une semaine horrible, j'ai mal dès que je monte l'escalier. C'est chiant, mais j'ai appris à vivre avec la douleur. »

« Il ne se plaint pas, mais il a mal tout le temps, ajoute Émeline Roy. Il ne se fait pas du bien non plus. Tous les matins, il se lève à 6 h 30 et fait deux heures de sport dans le garage, parfois à en vomir. Courir lui a été déconseillé, mais il y va toutes les deux semaines, quitte à avoir mal pendant six jours. » « Je suis accro au sport, reconnaît l'ancien joueur, je n'arrive pas à décrocher. J'ai besoin de cette dépense énergétique. Il va falloir que je ralentisse, que je travaille sur moi-même. »

Le jeune homme estime toutefois avoir encaissé sans trop de dégâts le deuil de sa carrière de joueur. Il concède juste avoir connu des moments où il « galérait à dormir ». Il a également été poussé à consulter une psychologue. « Mais j'ai rapidement arrêté, je n'ai pas accroché, évacue-t-il. J'avais surtout la chance d'être épaulé par ma compagne, ma belle-famille, mes amis proches, ce sont eux qui m'ont remonté le moral, ils ont joué un rôle important pendant ces trois années. Et puis, il y a eu la naissance de mon fils (en 2019), l'événement le plus important de mes trois dernières années, et de loin. Ça m'a permis de relativiser, de ne pas sombrer. Ça m'a aussi aidé à bien occuper mes journées, à penser à autre chose, j'ai joué mon rôle de père à 100 %, je m'épanouis complètement là-dedans. »


Retenu par Guy Novès, Gabriel Lacroix dispute son premier et unique match international officiel face au Japon (23-23, le 26 novembre 2017) et marque un essai durant la partie. (A. Mounic /L'Équipe)

Quant à ses inquiétudes, Lacroix les a principalement gardées pour lui. « C'est quelqu'un qui s'exprime peu, il est dur au mal », souligne Arnaud, son ami d'enfance, qui habite également à La Rochelle. « Gaby a perdu son papa quand il était tout petit, on n'en parle jamais, mais je pense que ça lui a forgé un énorme caractère, éclaire la compagne de l'ex-ailier. À côté de ça, plus grand-chose ne peut être grave pour lui. Je ne l'ai jamais vu dans une détresse absolue vis-à-vis du rugby. Il ne me parle de ses doutes que si je lui pose des questions. Des fois, pour que ça sorte, j'appuyais là où ça faisait mal, je lui demandais : "Ça ne te fait pas chier de ne plus jamais jouer, ou de regarder un match que disputent tes copains ? " Mais en trois ans, il n'a dû évoquer le sujet que quatre fois avec moi. »

En ville, les questions récurrentes sur l'état de son genou l'ont usé et poussé à partir avec femme et enfant à Albi, dans sa belle-famille, l'an dernier. « À La Rochelle, il y avait beaucoup d'attente autour de lui, précise Aguillon. Même moi, j'ai pu mesurer ce qu'il vivait, ça m'arrivait de me retrouver à la boulangerie avec des gens qui me demandaient comment il allait. Ça part d'un bon sentiment, mais c'était pesant. »

Revenu à La Rochelle, où il compte rester vivre, le Gersois a fini par officialiser la fin de sa carrière, « pour que tout le monde soit au courant ». Son annonce a suscité une énorme vague de sympathie que le joueur et sa tribu ont savourée. Mais aussi des propositions de travail bienvenues. Car la reconversion de l'ancien rugbyman occupe ses pensées. Lui regrette d'avoir « délaissé les études » lorsqu'il était en centre de formation, pointe son « inconscience » de jeunesse. Et se dit ouvert à tout. « Dans l'idéal, j'aimerais retrouver un métier avec de l'adrénaline, comme pompier, mais je ne sais pas si ça sera possible avec mon genou », note-t-il.

« Ces derniers mois, il passait la journée sur Google à étudier les formations, en rigole Émeline Roy. Il est passé par tous les métiers possibles : dans le bâtiment, coiffeur, boulanger, électricien, plombier. Tous les jours, il change d'avis. Mais je le comprends : il n'a fait que du rugby, pas de stage, de petit boulot, il ne sait pas ce que c'est. En plus, il se met la pression, il a l'impression de prendre la décision la plus importante de sa vie. »

Avant de choisir, Lacroix continue d'observer. Devant Marcel-Deflandre, l'ex-ailier regarde sa montre. Il y a peu de chance que le futur du bouillonnant jeune homme s'inscrive dans un bureau. Mais la pause déjeuner est terminée. « Mon stage reprend », sourit-il. Les premiers jours du reste de sa nouvelle vie n'attendent plus.


11e minute, lors d'un déplacement à l'Ulster en Coupe d'Europe (20-13, le 13 janvier 2018), le Rochelais, à la lutte dans les airs pour récupérer un jeu au pied, se blesse gravement au genou droit. (F. Faugère /L'Équipe)


publié le 31 mars 2021 à 00h00

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Re: Revue de presse.......
Envoyé par: papate17137 (172.19.0.---)
Date: Thursday 1 April 2021 08:27:52

merci pour ces deux articles.thumbs up

"" si vous voulez que la vie vous sourie ,apportez lui d'abord votre bonne humeur"" B Spinoza

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pourquoi Brice Dulin est il si precieux.....
Envoyé par: papate17137 (172.19.0.---)
Date: Thursday 1 April 2021 08:48:41

[www.lerugbynistere.fr]

"" si vous voulez que la vie vous sourie ,apportez lui d'abord votre bonne humeur"" B Spinoza

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Lepani Botia a changé sa recette
Envoyé par: papate17137 (172.19.0.---)
Date: Friday 2 April 2021 09:57:35

SO DU JOUR :

""
À 32 ans, le centre fidjien a fait évoluer son jeu et son état d’esprit par la force des choses mais aussi à la demande de son staff. Plus ouvert, il est dans le même temps redevenu déterminant

Il a crevé l’écran en même temps que le rideau de l’UBB. Samedi 27 mars, à Bordeaux, Lepani Botia était partout. Dans les rucks, dans les pieds de Romain Buros pour le déséquilibrer d’une cuillère, en leurre sur l’essai de Dillyn Leyds, à la conclusion d’une passe au pied de Ihaia West et en premier attaquant sur vingt mètres avant un relais décisif pour Jules Favre. Partout… « Vous connaissez l’importance de certains joueurs. Quand ils sont à ce niveau, on les analyse d’une autre façon. Je crois que les autres équipes regardent si Lepani Botia est sur la feuille de match ou pas, et qu’elles vont regarder encore », disait Grégory Patat, l’entraîneur des avants.

Cela n’a pas manqué. Lundi 29 mars, Jordy Reid, 3e ligne de Gloucester, qui reçoit La Rochelle en 8e de finale ce vendredi, a cité deux noms : Will Skelton, l’ancien des Saracens, et Botia. « Notre talisman », complimentait l’Australien à Bordeaux quand Jules Favre soulignait qu’il « amène de l’énergie tout le temps. C’est super de jouer à ses côtés, on sent qu’il ne lâche jamais ».
Plus de variété

Pourtant, jamais le Stade Rochelais ne l’a utilisé frontalement, ce qui faisait sa force et celle d’un club qui a rapidement franchi les étapes dans l’élite. Ses deux opérations au genou, en 2016 et 2018, ne l’ont pas aidé, et l’on se demandait encore l’an passé s’il retrouverait le même impact un jour. Enfin au top physiquement, c’est désormais le cas. Mais ce n’est pas la seule raison.

“Je suis content de cette évolution, les coaches me disent que je dois être un bon exemple pour les jeunes”

Ronan O’Gara y est pour beaucoup. Là où Xavier Garbajosa trouvait son apport trop limité, l’Irlandais a poli le puissant trois-quarts (1,82 m, 103 kg). « Avec la façon dont le nouveau staff a fait évoluer notre jeu, je devais m’adapter, ne plus rester dans le même registre, assure Lepani Botia. Les équipes me connaissaient, je devais amener plus de variété. Ça me va, comme tous les changements au sein du club… »

Car il y en a d’autres. En 2014, quand il arrive des Fidji, le capitaine de la sélection nationale à 7 rejoint Sireli Bobo, Kini Murimurivalu et Albert Vulivuli. Puis Jone Qovu et des jeunes complètent la bande mélanésienne. Celle-ci s’est réduite, jusqu’à disparaître. Désormais, il est le seul représentant de l’archipel du Pacifique Sud au Stade Rochelais.

“Ils m’appellent Papy”

Un séisme aux secousses positives. On le décrit plus ouvert, différent. « Peut-être, sourit-il. C’est un gros challenge. Quand je l’ai réalisé, j’ai fait évoluer mon état d’esprit. Avant j’étais toujours avec les Fidjiens ; changer n’était pas si difficile, si ce n’est que je parle juste anglais et un peu français. » La transition fut plus compliquée pour sa famille. « Mais je suis heureux pour mes enfants, ils ont beaucoup d’amis à l’école », dit Lepani Botia.

Un écho à sa situation, lui qui s’éclate avec Arthur Retière et les autres : « Nous étions déjà amis, mais ils sont encore plus proches de moi. Ils m’appellent Papy parce que j’ai 32 ans (rires). Je suis content de cette évolution, les coaches me disent que je dois être un bon exemple pour les jeunes. J’essaye d’être encore plus proche d’eux. Avant, j’étais plus distant. » Plus âgé, il se sent même moins fatigué après les matchs, preuve d’un apport moins frontal.

En revanche, son but n’a pas changé : « Nous voulons un titre. C’est dur à atteindre mais avant que je parte, je dois laisser un souvenir à nos supporters. » Un public qui en a fait son chouchou et qui lui manque. Là encore, il y voit du positif : « On s’encourage beaucoup plus, l’équipe est plus soudée. J’espère que l’on gardera ça quand il sera de retour et qu’il nous donnera une énergie supplémentaire. » Les adversaires n’en finiront plus de chercher son nom sur la feuille.

Le match
Les clichés ont la peau dure. Jordy Reid, 3e ligne de Gloucester, y est allé des lourds packs français et de leur incapacité à se mouvoir longtemps en amont du 8e de finale contre La Rochelle (vendredi, à 21 heures). L’anecdote fait sourire Kévin Gourdon : « On a des joueurs hors normes, oui, mais dans l’ensemble c’est cohérent. »Georges Skinvington, le manager des Cherry and White, le rejoint totalement : « Au-delà d’un gros pack et de trois-quarts électriques, cette équipe rochelaise est très organisée. Ses joueurs savent exactement où ils doivent se situer, ce n’est pas du tout du hourra rugby. Je suis très impressionné par son organisation. »Le retour des Bleus Alldritt, Atonio et Bourgarit, qui visent un quart à Deflandre face à Sale ou Llanelli, n’est pas pour rassurer l’avant-dernier de Premiership, même s’il compte, lui, sur le Gallois Louis Rees-Zammit, l’Anglais Jonny May et l’Écossais Chris Harris… ""

"" si vous voulez que la vie vous sourie ,apportez lui d'abord votre bonne humeur"" B Spinoza

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un banc trois étoiles pour le Stade Rochelais à Gloucester
Envoyé par: papate17137 (172.19.0.---)
Date: Friday 2 April 2021 10:02:07

S O :
""Le club à la caravelle confirme ses ambitions dans cette compétition européenne en ajoutant Pierre Bourgarit, Uini Atonio et Grégory Alldritt sur le banc des remplaçants d’un groupe qui a démontré sa force à Bordeaux

Mon premier est un quinze de départ qui a fait très bonne impression, samedi 27 mars, sur la pelouse de l’UBB, avec une victoire (11-26) à la clé (avec un seul changement, Dany Priso remplace Reda Wardi au poste de pilier gauche). Mon second est un banc déjà très solide à la base qui enregistre l’arrivée de Grégory Alldritt, Uini Atonio et Pierre Bourgarit, trois internationaux français jusqu’ici retenus par le Tournoi des Six Nations (Brice Dulin est en vacances). Mon tout est un groupe extrêmement compétitif dont le but sera d’aller chercher sur la pelouse de Gloucester la qualification pour un quart de finale à domicile une semaine plus tard.

C’est l’avantage, quand on reste sur une grosse performance, il y a beaucoup moins urgence à réintégrer ses internationaux : les autres ayant répondu présent, le staff peut leur témoigner sa confiance tandis que les absents doivent vite se mettre au diapason. D’où l’intérêt de les faire entrer au fur et à mesure d’un match que le Stade Rochelais entend clairement gagner.

D’autant que, outre Alldritt, Atonio et Bourgarit, les remplaçants auront pour noms Jules Plisson et Geoffrey Doumayrou (18 et 13 sélections), Thomas Lavault (champion du monde U20 en 2018), Reda Wardi et Thomas Berjon. Ce qui confirme un peu plus les très grosses ambitions maritimes dans cette compétition européenne. Si les Rochelais se qualifient, ils recevront le vainqueur du match opposant les Scarlets à Sale, sur le terrain de Llanelli.
La compo rochelaise

Leyds - Retière, Rhule, Botia, Favre - (o) West, (m) Kerr-Barlow - Gourdon, Vito, Liebenberg - Skelton, Sazy (cap) - Joly, Bosch, Priso.

Remplaçants : Bourgarit, Wardi, Atonio, Lavault, Alldritt, Berjon, Plisson, Doumayrou.

"" si vous voulez que la vie vous sourie ,apportez lui d'abord votre bonne humeur"" B Spinoza

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interwiev de K GOURDON.
Envoyé par: papate17137 (172.19.0.---)
Date: Friday 2 April 2021 10:06:25

[sport24.lefigaro.fr]

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pour info dans SO du jour
Envoyé par: papate17137 (172.19.0.---)
Date: Friday 2 April 2021 10:17:40

Le Stade Rochelais a un coup à jouer à Gloucester Pages 24-25 et 31

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LE PRESIDENT DE CLERMONT apporte des precisions
Envoyé par: papate17137 (172.19.0.---)
Date: Friday 2 April 2021 12:15:20

[www.minutesports.fr]

enfin pas grande info pour l'instant.
pour fin avril dit il......à suivre.

"" si vous voulez que la vie vous sourie ,apportez lui d'abord votre bonne humeur"" B Spinoza

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le 15 type du tournoi des 6 nations
Envoyé par: papate17137 (172.19.0.---)
Date: Friday 2 April 2021 18:39:14

[dicodusport.fr]

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, le Stade Rochelais décroche son premier quart à domicile
Envoyé par: papate17137 (172.19.0.---)
Date: Friday 2 April 2021 23:20:02

SO du soir

""Grâce à leur 7e succès de la saison à l’extérieur (16-27), les Maritimes joueront le premier match de phase finale de Champions Cup de leur histoire dans leur stade. Il faudra être moins fébriles qu’à Gloucester

Les supporteurs du Stade Rochelais ont une nouvelle occasion de virer schizophrène. Vendredi soir, leur équipe s’est qualifiée pour le second quart de finale de son histoire en Champions Cup en s’imposant à Gloucester (16-27), chez des Anglais plus limités mais accrocheurs, le premier à Marcel-Deflandre. Le problème, pour son public fidèle, c’est que, déjà frustré de ne pouvoir savourer comme il se doit la seconde place actuelle du club à la caravelle, il ne pourra pas participer à la fête face au vainqueur du match entre les Gallois de Llanelli et les Anglais de Sale.

Cela n’a pas clairement pas été facile, en dépit du déséquilibre des forces sur le papier. Dès que La Rochelle conserve le ballon, elle met l’avant-dernier de Premiership - privé de Louis Rees-Zammit avant le coup d’envoi - en grosse difficulté. C’est flagrant sur son second essai, marqué par Arthur Retière après une passe bien sentie de Lepani Botia (6-15, 24e). Cela l’est encore plus sur ce que l’on pense être le 3e essai des Jaune et Noir, aplatit par le Fidjien sur une combinaison initiée par Jules Favre (37e). Le problème, c’est que Tawera Kerr-Barlow a manqué de précision sur un ruck, poussant le ballon du pied sur un Skelton couché devant lui. Tatillon. Réel.
Imprécis et indisciplinés

Cela illustre le manque de précision et de vitesse de la charnière néo-zélandaise. Alors que le demi de mêlée peine à faire jouer ses avants dans l’axe et à mettre fin au faux rythme, Ihaia West tape directement en touche avant de s’engluer dans une défense coupant ses extérieurs. Puis, dans les arrêts de jeu, il manque la touche sur une pénalité qui aurait pu permettre à son équipe de remettre la pression sur les Cherry and White.

L’autre gros problème, déjà identifié à Bordeaux, ce sont les coups de sifflet. Si les hommes de Jono Gibbes semblent supérieurs, ils commettent trop de fautes, à l’image de Wiaan Liebenberg. De quoi permettre à Barton de garder son équipe dans le coup, avec deux coups de pied réussis, et de mettre la pression sur une pénaltouche que Favre veut sauver, mais qui offre le ballon aux Anglais qui, quelques rucks plus loin, marquent en coin (13-15, 33e). Heureusement pour le club à la caravelle, sur une bonne fixation de Skelton dans l’axe suivie par une percée de Kévin Gourdon, Dillyn Leyds avait inscrit son 6e essai de la saison (3-5, 9e).
Deuxième intertitre

Au retour des vestiaires, West fait le plus dur sur une combinaison mais offre son ballon au défenseur à quelques mètres de la ligne. La Rochelle manque décidément de précision, gaspille des opportunités, ce qui l’empêche de se mettre à l’abri. Reste que, comme à Bordeaux, Botia fait tout, s’échappe au ras d’un ruck. 45 mètres plus loin, Lewis Ludlow se met à la faute, sauvant l’essai, pas le carton (13-18, 49e). Uini Atonio, Reda Wardi, Pierre Bourgarit et Geoffrey Doumayrou entrent, la défense flotte mais Gloucester se trompe en touche. Un gros mouvement plus tard offre un break (13-21, 56e), même s’il y avait mieux à aller chercher.

Cette fois, c’est Grégory Alldritt qui fait son retour. Le coaching ne met pas fin à l’imprécision, à un défaut de concentration et à l’indiscipline. 9 fautes côté maritime (16-21, 60e), c’est trop. Ce sont les Cherry and White qui le cantonnent dans son camp, même si Jules Plisson enquille de loin (16-24, 67e). Le jeu au pied d’occupation, mauvais, n’aide pas à mieux respirer, la mêlée, oui (16-27, 71e).

Gloucester pense réduire l’écart en toute fin de match, mais Lepani Botia gratte un ultime ballon. Cette qualification, tout sauf facile, permettra aux Jaune et Noir de grandir encore mentalement. Fébriles, ils ont su passer outre, prêts à écrire une nouvelle page de leur histoire.
Les notes
7/10 Botia, Gourdon, Rhule6/10 Bosch, Leyds, Sazy, Joly, Skelton5/10 Priso, Vito, Liebenberg, Retière, Kerr-Barlow, West.4/10 Favre ""

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