Quel avenir?
Envoyé par:
Jean
(---.prisme.fr)
Date: Thursday 24 January 2002 18:40:20
Bon, après une bonne heure et demie de lecture de tout ce qui a pu se dire sur le forum, en pesant les arguments du pour et du contre, et bien je me dis que je vous ai peut être enterré trop vite.
Car il est vrai qu'à la vue du calendrier du Stade Rochelais, en lisant l'argumentaire optimiste des uns et des autres, on peut si dire que, une fois en Play Down, et pour peu que les jaunes et noirs fassent le plein à Delflandre, il y a moyen que le club s'en sorte.
Sur le fil du rasoir, mais il peut se maintenir.
Il faudrait pas mal de chance et de circonstance favorable, mais comme je vous le disais dans un message précédent, le Stade Rochelais a été, ces deux dernières saisons, le club le plus verni de toute la première division.
Alors, quand on combine un facteur chance qui peut revenir, plus le potentiel humain des joueurs et des supporters rochelais, plus des victoires à domicile sur des équipes prenables, plus une poule de play down qui peut, finalement, s'entamer dans une position pa si inconfortable, alors on se prend à y croire.
Oui, La Rochelle peut encore se maintenir.
MAIS!
La question est "Pourquoi se maintenir", et "A quel prix" ?
Est il préférable d'être perpétuellement petit chez les gros, de lutter chaque année pour glaner cinq ou six victoires dans la saison, et de voir son vivier de joueurs littéralement pillé à chaque fin d'exercice et de ne pas pouvoir travailler dans la sérénité, de voir au jour le jour sans vraiment pouvoir préparer réellement l'avenir?
Est il préférable d'être momentanément gros chez les petits, de jouer les premiers rôles en D2 en étoffant les bases sportives et financières du club par une dynamique de la victoire, de consolider les bases de la pyramide pour, à court terme, faire partie de ses gros bras qui viennent aujourd'hui chercher trois points à DELFLANDRE? Et cette perspective est elle forcément synonyme de mise à l'écart de ceux qui ont tant fait avancer le club des dernières années?
Vous comprendrez dans l'argumentaire que mon choix est fait, et que je me dis que non, la D2 n'est pas un enfer, mais plutôt une jolie façon de rebondir, de redevenir un club attractif car victorieux, et de faire un retour fracassant dans l'élite pour enfin se construire un palmarès.
Alors je connais un Rochelais Lyonnais qui va encore me traiter d'élitiste grincheux. Il n'aura pas forcément tort, mais je lui rappellerais que j'ai du mal à concevoir une carte de France du rugby professionnel sans mentionner la préfecture de la Charente Maritime: le rugby n'est pas un privilège du sud!
Amen!