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La Rochelle-Aurillac (Pro D2) - La mauvaise surprise

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Dimanche 11 Avril 2010

 
La Rochelle-Aurillac (Pro D2) - La mauvaise surprise
 
La Rochelle-Aurillac (Pro D2) - La mauvaise surprise

En recevant Aurillac, le Stade Rochelais comptait rester au contact des meilleurs dans la course au Top14. Au terme d’un match très difficile, qu’ils n’ont dominé qu’une vingtaine de minutes, ils laissent la victoire, avec sûrement une demie finale au stade Marcel Deflandre, s’envoler.

Assurer la victoire et rester en course pour le Top 14 en jouant si possible une demie finale au stade Marcel Deflandre. C’était l’objectif du stade rochelais à l’occasion de la 20ème journée de championnat de Pro D2 où les jaunes et noirs recevaient de vaillants aurillacois. Le match aurait pu être une simple formalité avant les trois rencontres difficiles de fin de saison (Bordeaux, Narbonne, et Oyonnax)...ce fut loin d’être le cas. Les joueurs de la cité maritime abordaient-ils la rencontre trop confiants ? C’est en tout cas ce qu’on pu ressentir les 8000 spectateurs devant l’entame du match.

50 minutes avant d’imposer leur jeu
Les Rochelais se laissent vite dominer par des Aurillacois puissants tandis que de nombreuses fautes viennent entacher les quelques attaques charentaises avec notamment un jeu au pied défaillant. Bref, l’équipe ne rentre pas dans les 22 mètres d’Aurillac qui de sont côté joue un rugby fait de rucks et de chandelles. Et à ce jeu, les Rochelais semblent perdus. «On a joué à l’envers. Les ballons qu’on devait jouer on les a tapé, et ceux qu’on devait taper on les a joué », accorde l’entraineur, David Daricarrère. Sous l’impulsion d’un fort groupe d’avants, les Cantalous se montrent plus dangereux mais n’arrivent pas à concrétiser. A la pause, le score résume un duel de buteurs entre Dambielle et Bourlon (9-9). La réaction rochelaise est attendue pour la deuxième mi-temps. Déjà, Laurent Simutoga a remplacé Alexandre Bares.

Le réveil… temporaire
Cinq autres changements ont lieu après la pause pour autant les Rochelais n’y arrivent toujours pas. Il leur faut presque 12 minutes pour pénétrer dans le camp auvergnat. Pendant ce temps, la rencontre perd temporairement deux acteurs. Carmignani côté jaune et noir, et Nieuwenhuis de l’autre, prennent un carton jaune. Les fautes sont toujours au rendez-vous mais le réveil rochelais vient s’en mêler. A la 55e minute, une belle attaque est conclue par un essai des avants (14-12). Pour voir du beau jeu, il faudra quand même attendre. Par contre, les entrées rochelaises semblent payer à l’image de celles de Cobus Grobler et Benjamin Ferrou. Ces derniers sont d’ailleurs à l’origine du deuxième essai charentais marqué par Normann Ligairi. Le Fidjien fixe, sur son aile droite, deux défenseurs et s’en va aplatir (21-12). Les couloirs extérieurs sont enfin utilisés ! Il reste 15 minutes à jouer et une nouvelle fois, les Maritimes se laissent surprendre. « On a fait le plus dur mais on n’a pas su tuer le match », concède le capitaine Robert Mohr.

Après une pénalité, les visiteurs marquent un essai par Lescure que transforme Bourlon à la 77ème (21-22). La calcul est simple, un point à reprendre pour en gagner quatre au classement. « On fait n’importe quoi, on perd trop de ballons, résume Romain Lacoste, blasé. On savait qu’ils jouaient en contre et on est tombé dans le panneau.» Alors qu'ils ont flirté avec le bonus offensif, les Rochelais doivent se contenter du bonus défensif.

La suite très compromise
L’arrière Romain Lacoste accorde que « l’équipe ne sait pas jouer petits bras, il aurait fallu se concentrer sur la victoire en assurant des points ratés, avant de penser au bonus. » De son côté, l’entraineur, Daricarrère, se dit «très déçu, notamment pour le public venu en masse. Une nouvelle fois, on a fait le jeu et on est battu. On n’est pas efficace mais on était dans un créneau de jeu quand eux sont dans un créneau de petits tas, c’est dommageable pour le rugby. » Les demies finales sont toujours atteignables, il y a de la marge avec Pau (10 points d’écart) mais pour jouer à la maison, ça se complique, Lyon ayant désormais le champ libre pour cette fameuse quatrième place. Sauf faux pas des leaders et exploit rochelais à Oyonnax lors de la dernière journée. « On ne mérite de toute manière pas de demie finale à Deflandre en jouant comme cela », concède Robert Mohr.

 

Par Bruno POUSSARD


Antoine ROBERT
 
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