Pro D2 Narbonne-La Rochelle: Un test grandeur nature

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Samedi 12 Decembre 2009

Le déplacement à Narbonne samedi après-midi sera un véritable test pour les Rochelais.

Narbonne, pas bon à prendre
La victoire acquise face à Bordeaux (27-13) est déjà loin, désormais le Stade Rochelais doit se concentrer sur un nouvel objectif et pas des moindres: Narbonne. Quatrièmes du championnat (41 points), les Narbonnais ne sont pas bons à prendre en ce moment puisqu'ils viennent de taper le leader incontesté de cette Pro D2, Agen. Un succès 22-16 fondé sur une défense redoutable et un moral à toute épreuve. Malmenés durant toute la deuxième période dans leur Parc des Sports et de l'Amitié, ils ont su courbé l'échine sans céder devant les assauts répétés de Caucaunibuca et sa bande.

Faire tomber un gros
Pour les Maritimes, l'important n'est pas de savoir quel est l'état de forme de son adversaire mais plutôt de rester fidèle à la ligne de conduite qui est la leur depuis plus d'un mois. Avec un effectif modifié avec les absences de Grobler, Lacoste et Ligairi mais avec les retours de Boboul et Simutoga, ils peuvent partir serein dans l'Aude. Sûrs de leur force et de leur capacité à bousculer les rideaux défensifs adverses quand ils déploient leur jeu actuel, les Rochelais savent qu'une victoire à Narbonne n'est pas une utopie, loin de là. De toute façon, une grosse armada comme celle de La Rochelle se doit de pouvoir gagner sur les terrains et face à tous les adversaires cependant cette saison seuls les « petits » ont craqué devant le XV jaune et noir. C'est pourquoi, le voyage à Narbonne relève du test car en effet les hommes de Serge Milhas et David Darricarrère n'ont pas encore gagné face une équipe présente dans le top 7 du classement (défaite contre Agen, Lyon et Aurillac et nul face à Grenoble). Si ils veulent confirmer leur retour en force parmi les places de demi-finalistes, il est impératif qu'ils fassent une performance à Narbonne d'autant que la semaine suivante c'est un autre gros morceau qui les attendra, Oyonnax à Marcel Deflandre.